July 8, 2024

y a un an environ, Christophe Urios prenait le rôle de coach à l’ASM Clermont Auvergne. Après un début de saison complexe, l’équipe semble avoir trouvé un second souffle, sous l’égide de son entraîneur. Il dresse un bilan de l’année écoulée.

 

Question : Un peu plus d’un an après votre arrivée, quel bilan dressez-vous ?

 

Christophe Urios : “Beaucoup de choses se sont passées pendant un an. Après une première partie de saison parfois poussive, parfois incertaine, parfois sans réussite mais toujours en gardant le cap, je trouve que la fin des matchs aller, notamment sur le mois de janvier, ressemble à ce qu’on a envie de faire et ce que j’aime voir dans mon équipe. Au niveau des résultats, évidemment, il y a cette 6e place. Il y a cette affluence qui revient. On l’a vu contre Lyon, 17 000 spectateurs. On sent qu’il se passe quelque chose. On travaille pour ça. Il n’y a pas que les résultats qui sont satisfaisants et qui comptent. On a bien vu que contre Bordeaux par exemple, nos comportements et notre attitude étaient exemplaires, mais on n’a pas réussi à gagner ce match qui était largement dans nos cordes. Il se passe des choses dans le groupe, il se passe des choses dans la relation groupe et staff, une forme d’émotion aussi autour du stade Michelin, mais pas seulement. J’ai été impressionné, par exemple, par le monde qu’il y avait en Géorgie. C’est positif mais continuons le combat parce que rien n’est fait.”

 

Question : Il a fallu passer par des étapes difficiles, sont-elles derrière vous ?

 

Christophe Urios : “Depuis la défaite contre Bordeaux, je trouve qu’on a changé. Il a fallu qu’on touche le fond avec cette défaite, qui était cruelle pour moi, non pas venant de Bordeaux mais par rapport au produit du match. Il a fallu toucher le fond pour se rendre compte qu’il fallait changer. Je trouve que depuis, que ce soit notre mentalité lors des entraînements ou l’engagement des gars lors des matchs, sont meilleurs. Quand l’attitude est bonne, quand la mentalité est bonne, forcément, le résultat est là.”

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